mercredi 4 janvier 2012

Complément d'enquête: chronologie du conflit israélo-palestinien de 1917 à nos jours.


Chronologie du conflit israélo-palestinien durant le XXéme siécle:

1917, la Palestine est colonisée par la Grande Bretagne.

1947, l'ONU vote le partage de ce territoire en 2 états: l'un juif, l'autre arabe.

1948 : La première guerre israëlo-arabe éclate La ligue arabe s'oppose à ce diktat, et Israël se défend. Tous les Israéliens reçoivent une éducation militaire. Puis les États-unis et l'URSS arment Israël, qui tente de reconquérir Jerusalem. Israël opère quelques massacres (cf le massacre de deir yassin), La ligue arabe en fait de même (cf le massacre de Kfar Etzion). A la fin, Israël gagne, par des avantages d'armement.

Du 23 février au 20 juillet 1949: Les accords d’armistice signés par Israël et ses voisins arabes entérinent les résultats de la guerre : l’Etat palestinien est mort-né, Israël a grandi d’un tiers son territoire et en a expulsé quelque 800 000 à 900 000 Palestiniens.

En 1949, tous les pays arabes en veulent à Israël, et aux juifs d'une manière globale. S'ensuivent des exodes massifs de juifs depuis les pays arabes vers la terre promise, ainsi qu'une guerre qui permet à Israël d'étendre son territoire.

1951: Israël refuse le plan de paix de l’ONU, accepté par l’Egypte, la Syrie, le Liban et la Jordanie.

1967, c'est la guerre des six jours. En 6 jours, Israël détruit l'aviation de l'Egypte, de la Jordanie, et de la Syrie. Israël occupe le reste de la Palestine (Cisjordanie, bande de Gaza, Jérusalem-Est), le Sinaï égyptien et le Golan syrien. Dès l’été, leur colonisation commence.

1970: septembre noir. Guerre entre Hussein (jordanie) et Arafat(Palestine), qui se solde par la fin de la guerre du canal de Suez par les Égyptiens, la fin de la guerre entre Israël et la Jordanie, mais aussi par la mort de 3500 à 11 000 palestiniens selon les sources. Les cibles des jordaniens sont les camps de réfugiés et les bâtiments abritant les organisations palestiniennes. Les quelques rescapés palestiniens préfèrent s'exiler au Liban, ou bien même en Israël plutôt que de subir la torture jordanienne.

1972, à Munich, 12 athlètes israéliens sont pris en otage par des palestiniens, réclamant la libération d'un japonais, de deux marocaines, de deux françaises, de 2 allemands, de 6 officiers Syriens et libanais, ainsi que de 234 palestiniens détenus dans les geôles israéliennes. Mais les revendications ne s'arrêtent pas là. Les preneurs d'otages veulent:

« Nos forces révolutionnaires ont pénétré en force dans le pavillon israélien au Village olympique à Munich pour obtenir que les autorités militaires israéliennes adoptent une attitude plus humaine à l’égard du peuple palestinien, qu’il se trouve sous le joug israélien ou qu’il se retrouve, parce qu’il y a été forcé, en exil. L’occupation par les Israéliens de la Palestine a entraîné pour les habitants de la Palestine l’application des méthodes les plus inhumaines et les plus systématiques de torture et de colonialisme, la destruction de villages, la mort de milliers de personnes, la destruction sans la moindre raison, par explosif, de maisons habitées par des civils, des interrogatoires barbares pour les prisonniers, et des tortures caractéristiques des régimes les plus répressifs".

Et bien d'autres revendications.

Après de fausses bonnes intentions , 5 preneurs d'otages furent tués par un échange armé avec des snipers allemands, et les 12 otages furent tués également.

1973: guerre du Kippour. L'Egypte et la Syrie attaquent Israël durant la fête juive du Kippour. L'armée Américaine aide militairement Israël. de nombreux pays arabes aident Egypte et Syrie. Bilan: 3020 morts Israéliens, et environ 9500 morts côté ligue arabe. En réponse à l'aide Américaine, la ligue arabe décide un embargo sur le pétrole à destination des pays occidentaux, ce qui entraine la crise pétroliére de 1973.

1982: guerre du Liban nommée "opération paix en Galilée". Bilan:657 morts Isréliens (militaires), et environ 18000 morts du côté syro-libano palestinienne (principalement des civils.)

1987: premiére intifada, également appelée "guerre des pierres". Bilan: 160 morts Israéliens (principalement militaires), 1162 morts palestiniens (dont 240 enfants). Née spontanément, comme tous les observateurs, israéliens compris, l'indiquent, d'un cocktail explosif - misère des bidonvilles, chômage massif, humiliation du sentiment national et répression quotidienne -, la «révolution des pierres» est rapidement encadrée. Total des prisonniers palestiniens détenus par Israël: 10 000 (pour une population de 1.7millions d'habitants.

1989: chute du mur de Berlin (repére chronologique)

1993 à 2000: les accords d'Oslo entre Israël et l'OLP (donc la Palestine est laissée pour compte en tant qu'état).

Chronologie du conflit israélo-palestinien de 2000 à 2010:

La seconde intifada (2000-2002)

2000: la 2nde intifada.Trois jours aprés la visite visite d'Ariel Sharon sur l'esplanade des mosquées (28 septembre), 15 morts et 300 blessés palestiniens sont comptabilisés. La répression israélienne continue pendant un mois.

2001: janvier: Plus de 100 000 Israéliens manifestent contre la division de Jérusalem et exigent le maintien total de la ville sous souveraineté israélienne.

mars: L’armée israélienne impose un blocus total de Ramallah en bloquant tous ses accès par des barrages. Deux Palestiniens sont tués et dix autres blessés lors de heurts avec l’armée israélienne à l’occasion de manifestations de protestation contre le bouclage des territoires.Israël lance le soir du 28 mars une série de raids par hélicoptères à Gaza et en Cisjordanie en riposte contre les derniers attentats perpétrés en Israël. Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, une centaine d’hommes d’unités spéciales de l’armée israélienne, capturent au nord de Ramallah (Cisjordanie) 6 militants palestiniens, dont 5 de la garde personnelle de Yasser Arafat - la force 17

avril: plusieurs kamikazes palestiniens perpétuent des attentas contre des civils israéliens.

mai: Des blindés et des bulldozers israéliens font une incursion pendant la nuit dans le camp de réfugiés de Rafah, près de la frontière égyptienne dans la bande de Gaza, tuant un adolescent et détruisant au moins une dizaine de bâtiments.
    Un attentat-suicide commis par un kamikaze du Hamas à l’entrée d’un centre commercial bondé de la station balnéaire israélienne de Nétanya fait cinq morts, dont le porteur des explosifs, et plus de 70 blessés.
    En réponse les Israéliens envoient des chasseurs F-16, une première depuis la guerre israélo-arabe de 1967. Les villes de Ramallah, Naplouse, Tulkarem, en Cisjordanie sont bombardées.

octobre: Des chars pénètrent au nord de la ville de Gaza. 6 palestiniens tués. Dix nouvelles colonies juives ont été créées depuis juillet dans les territoires palestiniens occupés, selon le mouvement israélien La Paix Maintenant. En représailles à l’assassinat de Rehavam Zeevi, l’armée israélienne investit les faubourgs de six villes sous contrôle palestinien en Cisjordanie, dont Ramallah, Jénine et Bethléem. Plus de 40 Palestiniens seront tués en une semaine.

novembre: Un Palestinien tué par l’armée israélienne près de Naplouse devient le 1.000e mort depuis le début de l’Intifada, quatorze mois auparavant.

décembre: attentats-suicides à Jerusalem-est et Haifa. 28 morts israéliens, 75 palestiniens arrétés. Grosses représailles israéliennes: Israël détruit l’héliport d’Arafat et la piste de l’aéroport de Gaza et lance des raids d’une ampleur sans précédent dans les territoires palestiniens.

2002:

janvier: Des bulldozers de l’armée israélienne pénètrent en zone autonome palestinienne et détruisent la piste de l’aéroport de Gaza, l’un des principaux symboles des aspirations palestiniennes à la souveraineté.
    L’armée et la police israélienne détruisent plusieurs dizaines de maisons palestiniennes à Rafah (bande de Gaza) et à Jérusalem-est. Les FDI bombardent plusieurs équipements publics, notamment le port de Gaza. Assassinat d’un responsable militaire du Fatah de Tulkarem, Raed Al-Karmi.
    Un Palestinien ouvre le feu dans une salle de bal à Hadera, au nord de Tel-Aviv, tuant six Israéliens. L’attentat est revendiqué par Les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa. L’armée israélienne riposte par des raids aériens à Tulkarem, en Cisjordanie, détruisant le siège du gouverneur, et ses chars pénètrent dans Ramallah.
    L’armée israélienne détruit les locaux de la radio « La voix de la Palestine » à Ramallah, en Cisjordanie puis réoccupe la ville autonome de Tulkarem.
    Le 25 janvier, Cinquante-deux officiers et soldats réservistes annoncent qu’ils refuseront dorénavant de servir dans les territoires palestiniens, pour ne pas participer à des opérations dont le but est « d’opprimer, d’expulser, d’affamer et d’humilier un peuple tout entier ». Deux mois plus tard, ils seront plus de 500.

février: Les bombardements et raids israéliens, de grande ampleur, font 28 morts palestiniens. Le Quartier général de Yasser Arafat et la radio télévision palestinienne à Gaza sont détruits.
    L’armée israélienne pénètre dans les camps de réfugiés de Balata, près de Naplouse, et de Jénine (Cisjordanie). 21 Palestiniens et deux soldats israéliens sont tués.

mars: Plus de 2 000 Palestiniens sont faits prisonniers lors d’incursions israéliennes dans des camps de réfugiés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
    L’armée israélienne réoccupe Ramallah : 27 Palestiniens, 1 Israélien et un photographe italien sont tués.
    Le 29 mars, Le quartier général de Yasser Arafat est cerné par une vingtaine de chars israéliens à Ramallah.
    Le 30 mars, d'importantes manifestations de solidarité avec les Palestiniens ont lieu dans les pays arabes :
- Egypte : 45000 personnes.
- Liban : 15000 dont deux ministres (20000 le lendemain).
- Emirats arabes unis :plusieurs milliers à Bahrein, Oman et Koweit.
- Jordanie (où les manifestations de rue sont interdites) : 2000 palestiniens manifestent dans le camp de Baqaa, le plus grand du pays.
- Syrie : 10000 personnes.
    Les manifestations s'emplifieront dans les jours qui suivent.

Avril:L’armée israélienne réoccupe la ville autonome palestinienne de Bethléem, après Ramallah, Kalkiliya et Tulkarem.
    Selon le ministère israélien des Affaires étrangères, le camp de Jénine a été dévasté mais il n’y a pas eu de massacres, en réponse à l’envoyé spécial de l’ONU, Terje Roed-Larsen, qui venait de visiter Jénine, découvrant « une horreur qui dépasse l’entendement ».
    En visite dans le camp de Jénine, le secrétaire d’Etat adjoint américain pour le Proche-Orient, William Burns, parle de « tragédie humaine pour des milliers de Palestiniens innocents ».
    Saddam Hussein appelle les Arabes à priver les Etats-Unis de brut « pour marquer leur solidarité avec leurs frères (palestiniens) ».
    Veto israélien à une mission de secours grecque à Jénine et Naplouse, qui comprenait 12 secouristes, une ambulance et un véhicule-pomier.

Mai: M. Arafat sort en vainqueur de son quartier général de Ramallah après plus d’un mois de siège israélien.
    Fin du siège de l’église de la Nativité à Bethléem, avec la sortie des 123 Palestiniens qui y étaient retranchés depuis 39 jours, tandis que l’armée israélienne s’apprêtait à lancer une nouvelle offensive dans la bande de Gaza.

Juin: Raid de l’armée israélienne contre le QG de M. Arafat à Ramallah (Cisjordanie), au cours duquel un garde du corps du président palestinien est tué et sept autres Palestiniens blessés.
    Deux commissions du Parlement israélien votent le renouvellement pour un an de l’état d’urgence dans lequel vit Israël depuis sa création il y a 54 ans. L’état d’urgence accorde de larges pouvoirs dérogatoires au gouvernement, qui peut notamment imposer le couvre-feu dans les territoires palestiniens, procéder à des arrestations et des détentions administratives sans garantie judiciaire ou réquisitionner des grévistes dans des secteurs jugés vitaux.
    Dix Palestiniens, dont cinq enfants, tués par des tirs israéliens à travers la Cisjordanie et la bande de Gaza. L’armée israélienne admet qu’une erreur a été commise lors de tirs au canon de char à Jénine.
    L’armée israélienne détruit à l’explosif la plus grande partie de la Moukataa, le quartier général de l’Autorité palestinienne à Hébron, qu’elle assiège depuis le 26. Des Palestiniens, censés être retranchés dans le bâtiment depuis l’entrée de l’armée dans la ville de Cisjordanie, pourraient avoir été tués dans le bâtiment.

Juillet: Raid israélien sur Gaza dans la nuit du 22 au 23 : un raid de F-16 sur Gaza tue 17 personnes, dont neuf enfants et le chef militaire du Hamas.

Aout: Six attaques palestiniennes tuent 10 Israéliens et en blessent plus de 70, malgré la réoccupation de la Cisjordanie par l’armée israélienne censée empêcher ces attentats. Quatre Palestiniens ont trouvé la mort dans ces attaques : un dans la bande de Gaza, un autre tué par la bombe qu’il a fait exploser dans un bus en Israël, un troisième qui a tiré sur une voiture de la compagnie des Téléphones à Jérusalem-est et un autre pris dans la fusillade. Ces décès portent le nombre de tués depuis le début de l’Intifada à 2.415 dont 1.776 Palestiniens et 596 Israéliens, selon l’AFP.


Les évnements de 2002 à 2010:

2002: décembre: La violence quotidienne continue de détériorer la situation entre Israéliens et Palestiniens. Le 26 décembre, l’armée israélienne tue neuf Palestiniens en différents points de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Après l’attaque de la colonie juive d’Otniel, près d’Hébron en Cisjordanie, qui fait six morts et huit blessés, le gouvernement de M. Sharon, lors du conseil des ministres le 29 décembre, décide d’intensifier la répression dans les territoires occupés. L’armée israélienne multiplie les arrestations de Palestiniens, les démolitions de maisons et les assassinats ciblés.

2003: mars: Attentat-suicide palestinien à Haïfa au nord d’Israël le 5 mars. Quinze personnes périssent et une quarantaine sont blessées dans l’explosion d’un bus. Quelques heures après l’attentat, les blindés de l’armée israélienne et des hélicoptères de combat pénètrent le camp de réfugiés palestiniens de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. Onze personnes sont tuées, plus d’une centaine d’autres blessées. Le 3 mars, une incursion de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Boureij, au sud de la ville de Gaza avait tué huit Palestiniens, en majorité des jeunes, et fait 35 blessés.
    Lancement de l’opération militaire américano-britannique « Liberté de l’Irak » le 20 mars.

Avril: Raids aériens meurtriers d’Israël sur Gaza. Des responsables du Hamas, du Djihad islamique et du FPLP sont assassinés.

Octobre: Le gouvernement israélien approuve le tracé de 290 km supplémentaires du mur, qui s’ajoutent aux 140 km déjà achevés en juillet 2003, censés empêcher l’infiltration de kamikazes palestiniens venant de Cisjordanie. Face à la désapprobation des Etats-Unis, Israël renonce à englober plusieurs colonies juives situées à 20 km à l’intérieur de la Cisjordanie. Cependant, des « clôtures de sécurité » seront construites pour les protéger. Plus de 100 000 Palestiniens ont perdu des terres par le tracé de la ligne de sécurité qui passe au-delà de la « ligne verte » démarquant Israël et la Cisjordanie.

Décembre: Constatant qu’Israël ne se conforme pas à sa demande du 21 octobre 2003, l’Assemblée générale de l’ONU adopte une résolution demandant à la Cour internationale de justice de rendre d’urgence un avis consultatif sur les conséquences, au regard du droit international, de l’édification du mur. Selon les résolutions et un rapport du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), environ 680 000 Palestiniens de Cisjordanie vont pâtir de la construction de cette clôture, dont 11% du tracé seulement colle à la « Ligne verte », la frontière de fait d’avant la guerre de 1967.

2004: Janvier: Au quotidien, les événements sanglants se succèdent au gré des incursions israéliennes, meurtrières à Gaza et à Rafah et des attaques palestiniennes.
    Le 21 janvier, la ville de Rafah, frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza, est à nouveau investie et bouclée par l’armée israélienne dont les bulldozers détruisent plusieurs maisons, 1500 maisons rasées et 1 000 autres endommagées depuis septembre 2000, à la recherche de tunnels utilisés, selon Israël, pour la contrebande d’armes venant d’Egypte.
    Depuis septembre 2 000, 3 789 personnes ont été tuées, dont 2 835 Palestiniens et 886 Israéliens.

Mars: Israël poursuit la traque aux activistes palestiniens par des incursions quotidiennes tuant, notamment, le 7 mars quatorze Palestiniens dans la bande de Gaza dont neuf combattants du Hamas.

Mai: le 2 mai, Par 59,5 % des voix les membres du Likoud rejettent le plan unilatéral israélien de retrait de Gaza. Le 15 mai, plus de 100 000 personnes protestent à Tel-Aviv contre ce vote et réclament l’évacuation de Gaza souhaitée par plus de 70 % des Israéliens, selon les derniers sondages.
    Du 14 au 24 mai,l’armée israélienne lance en représailles une série de raids aériens et une opération d’envergure, « Arc-en-ciel et nuage », dans la ville. Des centaines d’habitations situées dans le couloir de Philadelphie, frontière entre l’Egypte et Rafah, sont détruites ou endommagées afin de neutraliser les tunnels souterrains de contrebande d’armes vers Gaza. Plus de 3 000 Palestiniens se retrouvent sans abri et une quarantaine périssent durant les affrontements.

Septembre: Opération « Jours de pénitence » lancée par l’armée israélienne dans la Bande de Gaza. Une centaine de chars israéliens pénètrent dans les camps de réfugiés de Jebaliya, Beit Hanoun et Beit Lahiya, au nord de la Bande de Gaza, où vivent quelque 260 000 Palestiniens. L’objectif est d’empêcher les lancements de tirs de roquettes artisanales sur Israël, revendiqués par les activistes du Hamas, en créant une zone tampon d’au moins neuf kms à l’intérieur du territoire palestinien. Le 2 octobre, le cabinet palestinien décrète l’état d’urgence sur l’ensemble des territoires.





2005: Une baisse très importante du nombre de victimes de part et d’autre est constatée depuis janvier 2005.

Mai: Près d’un quart de million de citoyens d’Israël, n’ayant pas déclaré officiellement leur religion, ne peuvent se marier civilement.

Juin: La municipalité de Jerusalem prévoit la destruction de 88 maisons appartenants à des Palestiniens dans le secteur de Jérusalem-Est, sous prétexte que cela été prévu depuis 1974, afin de créer un parc à la place. C’est la plus grosse démolition entreprise à Jérusalem-Est depuis 1967.

Octobre: Opération-suicide à Hadera, en Israël ; cinq Israéliens sont tués et une trentaine blessés. Le Jihad islamique revendique l’attentat. Israél réplique par des raids aériens et attaques ciblées sur Gaza et la Cisjordanie. Pres de 10 membres du Jihad islamique et du Hamas sont tués.

2006: janvier:La ligue arabe édite un rapport sur les prisonniers palestiniens déclarant qu’Israël détient 9 200 détenus palestiniens dans des conditions déplorables et que malgré une trêve conclue par des factions palestiniennes au Caire le mars passé, les campagnes israéliennes d’arrestation ont augmenté depuis 2005.

mars: Israël attaque la prison palestinienne de Jericho pour enlever Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP, et cinq autres militants palestiniens incarcérés pour leur implication dans l’assassinat de Rehavam Zeevi, ministre du tourisme israélien tué en 2001 (après qu’ Israël ait assassiné l’ancien secrétaire du FPLP, Abou Ali Moustapha).
la Grande-Bretagne et les Etats-Unis dont les inspecteurs, responsables de Ahmad Saadat et de ses compagnons, ont violé les accords de 2002 en quittant la prison.

Avril: Des bombardements israéliens sur la bande de Gaza causent une vingtaine de morts et de nombreux blessés. Un triple attentat dans des stations balnéaires du Sinaï fait 18 morts.

Mai-juin:Crise politique entre le Hamas et le Fatah : le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et ses partisans du Fatah refusent de transférer au gouvernement, dirigé par le Hamas, le contrôle des services de sécurité. Des affrontements entre les deux factions font plus de 20 morts.
    10 palestiniens sont tués par un bombardement israélien sur une plage de Gaza ; une quarantaine d’autres sont blessés.
    Des bureaux du gouvernement palestiniens sont incendiés.
    Onze Palestiniens sont tués et une trentaine blessés, dans le centre de Gaza et à Beit Lahia, dans des frappes aériennes.
    Le Parlement est pris d’assaut par des fonctionnaires privés de salaires depuis quatre mois.
    L'union européenne approuve un fond spécial pour les palestiniens sans passer par leur gouvernement.
    Israël lance l’offensive « Pluies d’été », campagne militaire d’envergure dans la bande de Gaza, en riposte à la capture d’un soldat israélien par le commando Azzedine El Qassam (lié au Hamas) exigeant la libération de 1000 prisonniers arabes en Israël.

Juillet: L’offensive terrestre et aérienne menée par Israël, cause la destruction de nombreuses infrastructures, dont l’unique centrale électrique de la Bande de Gaza, et la mort de plusieurs dizaines de civils palestiniens. L’armée israélienne prend le contrôle de trois anciennes colonies juives au nord de Gaza, évacuées en août 2005. Fin juillet, 152 palestiniens et un soldat israélien ont trouvés la mort.
    Parallélement, Israêl entame la 2éme guerre du Liban:
    Le mercredi 12 juillet, 8 soldats de Tsahal sont tués et 2 capturés par le Hezbollah près de la frontière israélo-libanaise. L'aviation israélienne riposte en bombardant routes, ponts et l'aéroport de Beyrouth. Le bilan de la journée est de 40 morts civils. Le bilan de ce conflit est lourd en pertes humaines (plus de 1100 Libanais, plus de 250 soldats des diverses armées présentes au Liban dont 184 membres du Hezbollah , 118 soldats et 48 civils israéliens sont tués.

Septembre: Grève illimitée des fonctionnaires palestiniens réclamant leurs salaires.

Novembre: L’opération terrestre et aérienne israélienne, baptisée « Nuages d’automne », dans le nord de la Bande de Gaza, ainsi que les incursions menées parallèlement en Cisjordanie, tuent près de 60 militants et civils palestiniens.
    24 palestiniens sont tués, dont 19 civils par des bombardements israéliens à Beit Hanoun, au nord de Gaza. Face à cette offensive, des membres du Hamas et du Fatah appellent à rompre la trêve des opérations-suicides en Israël observée depuis début 2005.

2007: remaniement du gouvernement palestinien, tirs de roquettes depuis la Palestine, répressions israéliennes, etc...

2008: Début de la guerre de Gaza le 27 décembre 2008: L'aviation israélienne bombarde les infrastructures du Hamas à Gaza : c'est le début de l'opération Plomb durci. Le 3 janvier 2009, les Israéliens envoient des troupes dans la bande de Gaza. L'opération fait plus de 1 300 morts à Gaza et 13 du côté israélien.


Aucun commentaire: